vendredi 29 mai 2009

Hauts en couleur - La Galerie de la Ferronnerie

Au détour de rues parisiennes du onzième arrondissement, j'ai découvert la Galerie La Ferronnerie et dans le même temps le travail d'une « artiste émergente », Delphine Pouillé. L'exposition, Hauts en couleur, initiée pour les 20 ans de la galerie par Pia Setala, commisaire finlandaise invitée, parle d'elle-même. Il s'agit de l'assemblage hétéroclite d'oeuvres plus ou moins colorées sans autre lien entre elles que le thème de la couleur. Il ne me restait à ce moment là que la compassion envers tous ces jeunes artistes qui sont prêts à accepter tout ou n'importe quoi, du moment qu'il trouve un endroit où se montrer...

Sinon Delphine Pouillé fait pas mal de cagoules, pour trois, pour dix, des interventions dans des lieux publics aussi toujours avec les cagoules, des photos de cagoule, etc... bref, elle a développé un ptit concept qui a l'air de plaire avec un discours profond, tout ça... elle est bien dans son temps quoi !

http://www.delphinepouille.com/accueil.html


chuck close





Artiste américain. Promoteur d'ingénieux procédés techniques appliqués à la représentation du visage humain, Chuck Thomas Close, né le 5 juillet 1940 à Monroe, dans l'État de Washington, est surtout réputé pour ses portraits hyperréalistes en grand format.
Chuck Close fut initié à l'art dès l'enfance. À l'âge de quatorze ans, une exposition de peintures abstraites de Pollock le détermine à devenir peintre. Formé à l'école d'Art de l'université de Washington, dont il sort diplômé en 1962, puis à l'école d'Art et d'Architecture de l'université Yale, il remporte en 1964 une bourse Fulbright et part étudier à Vienne. Professeur à l'université du Massachusetts (Amherst) de 1965 à 1967, il y rejette peu à peu les principes de l'expressionnisme abstrait qui inspiraient ses premiers travaux.

Lors de la première exposition personnelle de Chuck Close fut présentée une série de portraits en noir et blanc de format colossal, minutieusement élaborés à partir de petites photographies, dans lesquels les anomalies dues aux défaillances du mécanisme photographique (flou, distorsions) comme les imperfections du visage humain (yeux injectés de sang, couperose, pores dilatés) se trouvaient à la fois restitués et amplifiés. Ces peintures résultaient de la transposition exacte d'une photographie, recouverte d'un quadrillage par l'artiste, sur une toile gigantesque. Une fois la peinture acrylique appliquée à l'aérographe, l'excédent en était raclé avec une lame de rasoir, afin de reproduire exactement les ombres visibles dans chaque case sur la photo. En s'imposant de telles contraintes, l'artiste tentait de conduire à la fois le regard et la création vers des voies inexplorées.

Tout au long de sa carrière, Chuck Close s'est concentré sur le portrait. Optant toujours pour un cadrage serré du visage (coupé au niveau du cou), il réalise à partir de photographies, outre des autoportraits, des portraits de ses amis - dont un grand nombre occupe une place importante dans le monde de l'art, par exemple le compositeur Phil Glass. Ces images proposent une vision très fidèle et réaliste des modèles, le peintre portant une attention extrême à chaque imperfection, tout en les présentant sous un jour assez hiératique, accusé par la perspective frontale et le format monumental des œuvres.

Pendant les années 1970 et 1980, Close se mit à employer la couleur, diversifia ses matériaux et inventa de nouvelles techniques. L'une d'elles, dérivée d'un procédé d'impression, consistait à appliquer l'une après l'autre des couches de cyan, de magenta et de jaune sur la toile. Pour réaliser la série des Finger Prints (empreintes digitales), il fit appel à un autre procédé tout à fait singulier, consistant à recouvrir d'encre son pouce et son index, et à les presser sur la toile, afin d'obtenir un subtil camaïeu de gris. Vu de près, le tracé sinueux des empreintes est aisément visible ; à distance, il est impossible de soupçonner la méthode employée. Les empreintes, combinées entre elles, forment un tout illusionniste.

En 1988, Chuck Close fut frappé d'une paralysie presque totale et cloué sur une chaise roulante, à cause d'un caillot sanguin logé dans sa colonne vertébrale. Un dispositif rattaché à son poignet et à son avant-bras, et prolongé par un pinceau, lui permit néanmoins de poursuivre son travail. Dans les années 1990, il substitua aux minutieux détails qui emplissaient ses premiers quadrillages des formes elliptiques et ovoïdes vivement colorées. Vue de près, chaque case forme une peinture abstraite, tandis que l'ensemble, vu de loin, propose une déconstruction dynamique du visage humain. En 1998, une grande rétrospective des portraits de Chuck Close a été organisée au Museum of Modern Art de New York. L'artiste a été qualifié d'hyperréaliste, de minimaliste, d'expressionniste abstrait, mais, comme cette exposition le démontra, ses inventions savantes témoignent d'une démarche et d'une vision si originales qu'elles échappent à toute catégorisation hâtive.

Rachel and Rosco - Jacques Floret au Point Ephémère

Une série de dessins dont l'originalité ne tient pas spécialement au sujet ni à la technique mais bien plus à la scénographie de l'exposition : absolument inadaptée ! C'est à se demander si elle a été pensée d'ailleurs... J'en doute fort. Je suis même sortie de l'expo en ne trouvant plus les raisons qui m'avaient poussée à y aller, en me disant que finalement je n'aimais pas le travail de Jacques Floret...

Pour parler des dessins en eux-mêmes, j'ai eu beaucoup de mal à les contempler en raison de nombreux reflets qui se confondaient dans les couleurs et les 

traits, sans parler de la musique techno qui venait du bar... Au nombre de soixante dix-sept, ils étaient accrochés sur les murs de l'espace, répartis par groupe -de manière totalement aléatoire, je présume- encadrés, mis sous verre, d'où les fameux reflets... Bref, aucune mise en valeur du travail de l'artiste. Je tiens quand même à préciser, pour reprendre les termes de la feuille de salle, que ces dessins ont été reproduits à partir « d'authentiques photographies ». Un même sujet, Rachel et Rosco ; deux variantes : une femme et son chien. Il semble que l'artiste ait voulu retranscrire l'affection qui lie deux êtres, en l'occurence la relation de confiance entre un animal et son maître. Incontestablement, cette série s'adresse aux amis des femmes et des animaux... Avis aux amateurs, 400€ le dessin au stylo à bille 4 couleurs format A4. Aïe !

Yuki ONODERA


Yuki ONODERA

A la galerie RX soit j`ai rien compris soit il n`y avait rien a comprendre .Yuki onodera 5eme expo personnelle, derive mais toujours sur sa lancee photographique reflechissant sur la multiplicite des plans et les confusions visuelles presente une serie en deux parties.
Sur le mur gauche une partie de la serie ``12 speed `` en couleur et de l`autre la meme en noir et blanc.
Le mirroire centrale vient representer un plan a 360degres en effet la photo se passe en foret et la lumiere est naturelle,et ce mirroir change d`inclinaison... est-ce que cc`est a ce moment que lla la pauvre masse de badauds de public que nous sommes doit gemir d`une meme voix :``Wouuuua ``?
les images sont belles et le procede interressant ,ce qui fait ``deja vu`` ,les menines de velasquez et les epoux arnolfini ont deja permis de mettre en valeur ce procede et plus proche dans le cinema ou on en trouve des utilisations aussi.
Cette expo ressemble a une invitation au details et au regards meticuleux,les objets choisit ne sont pas anodins et renvoie a la societe,comme un portrait de famille de nos restes , l`artist n`est pas toute jeune ,nee a tokyo en 1962 ,choisit la france pour travailler
,on se demande pourquoi .
A noter le mot ecrit sur le ecrit sur le mur `` eternite`` propose une approche de fond sur quesrtion de la confusion des idees et des notions.Petit billet mais petit tour aussi...

Fabio 225193

Immatérielles - La Maison des Métallos

Après être sortie de l'exposition, je me rends compte un peu plus tard que je n'ai vu que deux oeuvres sur les cinq exposées. Certes, il m'arrive d'être étourdie, mais cette fois, j'ai été victime d'une « défaillance de médiation culturelle »... 

L'éternel Retour - Calvacréation

Après avoir suivi un parcours fléché jusqu'à la salle 4, je me retrouve en totale immersion dans un noir complet. Une atmosphère quelque peu déstabilisante, due à la perte des repères spatiaux et au fond sonore qui me laisse présager l'apparition subite d'une soucoupe volante. Je ne sais pas trop où je me mets les pieds, mais je me rapproche de ce globe de porcelaine autour duquel trois faisceaux de lumière projettent les images vidéo graphiques d'une vue à 360°. 

Un paysage nue, vide. Un humain, un seul, parcourt cet espace, je le suis du regard et me déplace avec lui, il disparaît. La composition musicale passe de bruits sourds à la mélodie plus entrainante d'un piano. Il reprend sa marche un peu plus loin et disparaît à nouveau. Il semble que c'est une femme, un choix de Sabrina Montiel-Soto. Cette circonvolution cyclique fait référence à la vie, à la mort, et à son éternel recommencement, comme le souligne d'ailleurs le titre de l'oeuvre. Doit-on parler de féminisme parce qu'elle représente l'Humanité par une femme ? Ca nous ramène à peu près à la question de la poule et de l'oeuf... Quoiqu'il en soit, à mon grand regret, les trois auréoles lumineuses autour de l'installation, bref toute cette atmosphère mystique, n'était sûrement pas une volonté des auteurs, mais bien plutôt le pure produit des raisons techniques d'installation. A quand les soucoupes volantes ?!

Sound Delta - François-Eudes Chanfrault (Collectif MU)

Je reste sur terre, cette fois derrière le bar, une installation interactive. Munie d'un petit sac et d'un casque surmonté d'une plaque sur lequel sont dessinées des formes bizarres pour que je sois détectée par... des caméras ! Dans une danse quelque peu ridicule je fais le tour de la composition musicale qui change de point en point... Mais quand je franchis la limite de la zone d'expérimentation déterminée, l'oeuvre perd tout son sens à mes yeux : la musique continue ! L'aimable jeune homme qui s'est occupé de la réalisation technique de ce projet m'explique que c'est un choix artistique, et m'informe de l'issu prochaine de ce premier jet : mettre au point un parcours musical à plus grande échelle prévu pour un espace public tel un parc. Ma curiosité reste entière : sera-t-il également possible de continuer le parcours à sa guise en dehors du parc...?

http://www.maisondesmetallos.org/IMG/pdf/Mdm_IMMATERIELLES_08_sounddelta.pdf


CHI Peng, photograph contemporain chinois

Né en 1981, CHI Peng est assez jeune mais déjà un artiste de renommée internationale, connu pour ses photographies surréalistes, modifiés et revigoré par les gloires de Photoshop. Il est trop jeune pour avoir été influencée par la période maoïste et trop moderne pour être intéressé par le mobilier Ming. Pourtant, peut-être dans son assimilation complète dans la Chine actuelle, il est la plupart des Chinois de tous les artistes, nous montrant sa photo avec la ruse de la réalité de la vie contemporaine Beijing. 

Dans le passé, Chi Peng a fait des photos de lui, parfois multipliés dans une armée de Chi Pengs, stries nu à travers différentes scènes de Beijing. Ces images ont été l'incarnation de zoom dans l'avenir avec l'artiste littéralement dépeint comme laissant le passé derrière.

Dans la dernière série de travaux, CHI Peng se tourne vers un sujet profondément enracinée dans la mythologie chinoise. Il prend un classique roman, écrit au 16ème siècle par Wu Cheng'en et, en fait, célèbre bien au-delà de la Chine comme «Journey to the West". Dans les années quatre-vingt du 20ème siècle, non seulement il a servi comme sous une très populaire série de la télévision chinoise, mais aussi de Manga-Anime-et suites (tels que Dragon Ball / Z), devenant ainsi une partie inhérente de la pop-occidentale moderne culture.

CHI Peng utilise les moyens de l'art de créer un univers parallèle dans lequel la distinction entre la réalité et le cyberespace semble être abrogée. Il nous emmène avec lui sur un passage à sa propre enfance, qui dans le même temps devient un pèlerinage spirituel de la dynastie de Tang-21e siècle en Chine. 


AN Jing

247419



Andy Warhol à Grand Palais

Takashi Murakami a dit: Il (Andy Warhol) a eu un trait de génie, l'invention de la peinture facile. Je suis jaloux. Je ne cesse de demander à mon équipe pourquoi notre travail est si compliqué alors que Warhol, lui, menait une vie facile en ptinture. L'histoire le dira!

Il ya quelques semaines, une nouvelle exposition d'un art débute au Grand Palais à Paris. Le sujet est la carrière de l'icône pop-art Andy Warhol américaine.

Warhol était un innovateur dans le domaine des portraits. Bien que parfois ils existent depuis longtemps évoqué motifs artistiques (en particulier l'iconographie byzantine), Warhol, les méthodes ont été un produit du 20ème siècle. Ses portraits en général a commencé par des photos polaroid, qu'il serait alors copie photographique sur toile en utilisant la sérigraphie. Il a ensuite utilisé la peinture pour améliorer l'image d'origine. 

En 1962, Andy Warhol a peint des portraits de Marilyn Monroe, Liz Taylor, et a revu la Mona Lisa et Elvis Presley. De 1967 à 1987, il a rempli des commissions et en utilisant un processus qui a commencé à adopter systématiquement, a produit les portraits de dizaines de personnalités différentes, célébré ou inconnus, de rétablir le portrait genre, en introduisant de nouveaux codes. Warhol a tenu un miroir dans lequel le microcosme social et le plus grand monde au-delà pourrait se voir prises en compte.

Murakami se met à rire en citant la réplique célèbre de Warhol: 'Etre doué en affaires constitue la forme d'art la plus fascinante qui soit. […] Gagner de l'argent, c'est de l'art, faire de bonnes affaires, c'est le meilleur des arts.'